C’est une question absolument dramatique !
Puisqu’elle amène le buveur de lait, le mangeur de produits laitiers à développer des carences terribles.
Commençons par l’explication du fonctionnement de la satiété.
- Bouche :
Il y a des récepteurs sensoriels dans la bouche qui détectent le goût, la texture et la température. Bien qu’ils ne provoquent pas directement la satiété, ils contribuent aux premiers signaux menant à la « satiété sensorielle spécifique » — c’est-à-dire qu’après avoir mangé un aliment au goût particulier pendant un moment, son attrait diminue, même si on n’est pas encore totalement rassasié. - Estomac :
Des récepteurs de distension dans la paroi de l’estomac détectent quand celui-ci se remplit. Cette expansion envoie des signaux au cerveau (via le nerf vague) pour aider à déclencher une sensation de satiété. - Intestin grêle :
Dans l’intestin grêle, des récepteurs détectent la présence de nutriments comme les sucres, les graisses et les protéines. Des hormones comme la CCK (cholécystokinine) sont libérées, signalant la satiété et ralentissant la vidange de l’estomac. - Sang :
Quand les nutriments comme le glucose ou les acides aminés augmentent dans le sang, cela envoie aussi un signal au cerveau que le corps a été nourri. - Cerveau :
L’hypothalamus est le centre de contrôle principal de la faim et de la satiété, intégrant tous les signaux ci-dessus pour décider si l’on doit continuer à manger ou s’arrêter.
Donc, la satiété commence avec les sensations orales, mais la vraie satiété biologique implique une combinaison de distension de l’estomac, sécrétion d’hormones intestinales, détection des nutriments et traitement par le cerveau.
Si je bois une certaine quantité de lait, l’ensemble des capteurs va dire au cerveau :
Tout va bien, le petit a eu sa dose de lait qui correspond à ses besoins alimentaires !!!
Or il n’en est rien :
– le lait de vache, etc. n’a pas la même composition que le lait maternel
– le lait se détériore au fil du temps, depuis la traite jusqu’au verre du buveur.
Le lait provoque une FAUSSE satiété qui fait que les buveurs de lait ont une palette alimentaire trop étroite donc des CARENCES IMPORTANTES.
Le lait de vache trompe les deux cerveaux
Dans les années 80, j’observe un groupe d’humains qui cessent de boire du lait de vache ou autre.
Les uns ont une maladie grave. Les autres pensent que prévenir vaut mieux que guérir.
Tous font la constatation suivante.
Quand ils buvaient du lait de vache, la variété de leur alimentation était faible.
Ils avaient des aversions pour certains aliments – le poisson en particulier.
À partir du moment où ils-elles ne se nourrissent que d’aliments naturels non transformés ni cuits, leur palette d’envie alimentaire s’élargit considérablement.
Leur problème de CARENCE est résolu.
