Illustration : 100% des survivants à de multiples maladies ont mis en place 9 tactiques pour sauver leur peau.
Ces 9 tactiques sont d’abord décrites dans la thèse de Kelly Turner en 2010 puis dans plusieurs ouvrages.
Des patients déclarent être sortis de maladies graves avec les mêmes 9 tactiques.
Je nomme cet ensemble la Médecine totale du survivant.
Je fais partie de ces patients.
Me retrouvant ainsi des deux côtés : patient-survivant et chercheur.
En 2022, Jacob Z. Hess rapporte ce que lui ont dit des patients qui sont passés par une dépression profonde et longue et qui en sont sortis.
Je m’inspire librement de ses propos.
Les patients-survivants qui ont bien voulu me raconter leur histoire me permettent aussi de nourrir cette description.
Pour la dépression – comme pour beaucoup d’autres maladies – la croyance, l’idéologie dominantes sont qu’il y a fatalité :
On est dépressif pour la vie !
Quand quelqu’un témoigne d’un miracle, on a une réaction automatique :
C’est que le patient n’a pas vraiment eu la maladie !
On trouve des témoignages de guérison stabilisée de la dépression dans des textes, des blogs et des vidéos.
Jacob Z. Hess a interviewé des survivants à la dépression.
D’abord, il convient de mettre des mots sur ce que vit la personne dépressive.
Je demande à ChatGPT de me trouver des citations / témoignages.
Sur le plan émotionnel
- « Je n’ai plus envie de rien. »
- « Tout me paraît insurmontable. »
- « Je me sens vide à l’intérieur. »
- « Je n’arrive plus à ressentir de joie, même pour des choses que j’aimais. »
- « J’ai l’impression de porter un poids énorme sur la poitrine. »
Sur le plan cognitif
- « Je n’arrive plus à me concentrer. »
- « Ma tête ne s’arrête jamais, mais je ne trouve aucune solution. »
- « Je me sens perdu(e), comme si je n’avais plus de direction. »
- « Je ne vois plus d’avenir. »
Sur le plan physique
- « Je n’ai plus d’énergie, même me lever est un effort. »
- « Mon corps est épuisé, comme si je m’étais vidé de toute force. »
- « Je dors trop ou pas du tout, et je me réveille encore fatigué(e). »
Sur le plan existentiel
- « Parfois je me dis que disparaître serait plus simple. »
- « Je me sens inutile. »
- « Je ne vaux rien. »
- « Je n’arrive plus à faire semblant devant les autres. »
On peut entrer dans le processus de dépression de manière soudaine, en particulier suite à un traumatisme. Ou bien de manière plus progressive.
On retrouve dans les témoignages de ceux-celles qui sortent de la dépression les mêmes clés que pour les autres maladies.
Il y a 9 tactiques pour tous mais chaque patient est créatif à l’intérieur de chaque tactique.
Les voici dans l’ordre de la première image + d’autres éléments.
En amont il y a un espoir, une capacité à dire :
Je vais m’en sortir !
Toujours en amont il y a un double mouvement.
D’abord, reconnaitre l’échec de la Médecine officielle.
Même si des molécules ont pu aider à certaines période.
Prendre la décision de devenir le Médecin-de-soi-même.
Descartes a écrit là dessus.
Il ne s’agit pas d’avoir la qualification d’un médecine mais d’être le PILOTE.
De mener le bateau.
De savoir si je sors par mauvais temps ou si je reste chez moi.
Etc.
Ces deux dynamiques étant lancées il faut faire les 9 tactiques le plus possible EN MÊME TEMPS.
De manière à démarrer puis à entretenir une SPIRALE VERTUEUSE.
Un : Je travaille sur mes émotions et je ne les vois plus du tout de la même manière.
Les émotions sont là mais dynamiques, liées à la vie, articulées aux événements.
Un jour avec une difficulté et ses émotions, une autre fois une autre difficulté, d’autres émotions adéquates.
2. Booster mon vouloir vivre, mes émotions positives.
Voir 4 et 7
3. Écouter mon intuition. Cela veut dire prendre de la distance avec les donneurs de leçon de tout poil. Si leurs leçons étaient efficaces, je serais déjà guéri-e.
Ce n’est pas si facile de trouver les réponses à l’intérieur de soi.
Pourtant, à l’intérieur de moi, il y a une petite voix qui me dit un truc positif et qui ne me lâche pas.
4. Retrouver le sens du rituel, de la célébration, de la spiritualité, expériences transcendantes, sentir la présence près de soi d’un allié que l’on appelle Dieu ou d’un autre nom.
5. Changer drastiquement d’alimentation
6. Faire un fondu enchainé depuis les traitements anti-dépression et anti-anxiété vers la nouvelle approche avec des vitamines, des minéraux, des plantes, etc.
7. Rencontrer des gens qui s’en sont sorti et des gens qui ont l’expérience de la joie et de l’optimisme. Des gens qui, dans l’adversité, restent battants et optimistes.
8. Bouger.
9. Faire les changements nécessaires soit DANS un environnement soit en SORTANT d’un environnement.
A. Il ne s’agit pas d’amélioration mais d’entrée dans une nouvel univers
Point très important.
Le poète Rilke dit, dans un poème, « Tu dois changer ta vie ! »
B. J’ignorais que la vie puisse ressembler à ça.
On retrouve l’idée d’un faux-self.
On a vécu une fausse-vie, dans l’ignorance totale de ce que pourrait être la VRAIE vie.
C. La vraie vie c’est chanter, danser, rire non pas séparé du quotidien mais tissé avec le quotidien.
Danser en passant le balais, chanter en faisant la vaisselle, etc.
D. On sort de la dépression comme on sort d’une camisole de contention.
E. J’ai conscience que mes tactiques pour survivre peuvent être utilisées par d’autres.
F. J’ai un élan pour convaincre les autres qu’ils peuvent s’en sortir.
G. Des métaphores comparent avant et après :
– les secousses de la vie ne me noient plus, je sais nager
– je ne suis plus plombé, je vis une odyssée
H. Être dépressif n’est plus mon IDENTITÉ, c’est juste un temps quand il y a des difficultés
***
Alors on a un truc fou :
La recette, la méthode pour sortir de la dépression existe.
Même si certaines personnes ont une dépression d’origine génétique, par exemple, on peut partir de ce truc :
Je PEUX sortir de ma dépression.
Marie raconte
Un jour, on m’a expliqué le truc des 100% de survivants qui ont mis en place les mêmes 9 tactique.
Avant cela, j’avais entendu que je pouvais sortir de la dépression :
– seulement avec des compléments alimentaires
– seulement avec de la thérapie émotionnelle
– seulement avec des trucs spirituels
– seulement en changeant de boulot
– seulement en changeant de belle-mère
– etc.
Ceux-celles qui m’ont bourré le crâne avec de telles conneries ont une lourde responsabilité.
Chacun-e m’a raconté un truc TOTALEMENT FAUX.
Parce que, pour m’en sortir, il me faut faire TOUT – les 9 choses – À LA FOIS.
Pour me lancer là dedans, il me faut de l’HUMILITÉ pour reconnaitre que j’ai été NULLE de :
– ne pas farfouiiler dans mes émotions négatives = mes traumas infantiles
– ne pas me coller à une vraie « Fabrique de moi » en particulier sur le positif, le vouloir vivre
– ne pas faire confiance à mon intuition plutôt qu’aux pseudo savoirs des uns et des autres
– ne pas pratiquer des rituels, de ne pas considérer la dimension spirituelle de moi
– ne pas remettre en cause les systèmes alimentaires de mes devanciers ni les systèmes alimentaires marchands
– me croire plus forte et de ne pas avoir utilisé les compléments alimentaires
– ne pas avoir pris soin de m’entourer de gens qui me soutienne
– ne pas avoir bougé mon corps modérément et de façon régulière
– persister dans des relations toxiques personnelles, professionnelles, etc.
Humilité et arrogance
Marie continue …
Le contraire de l’humilité, c’est l’arrogance.
Je n’arrive pas à démêler entre mon arrogance personnelle et les arrogances de groupe.
Dans les différentes branches de ma famille, il y a toutes sortes d’arrogances :
– du corps médical
– du corps enseignant
– des crédos et idéologies diverses
– etc.
Chaque groupe à SA solution :
– bouffer des molécules industrielles
– savoir être raisonnable
– prier le Bon Dieu ou Karl Marx
– etc.
Ça ne marche JAMAIS.
Dans toutes les branches de ma famille on ne sait PAS gérer les maladies ni du corps ni de l’esprit.
Ça ne marche pas mais ils ont toujours RAISON.
J’ai, bien évidemment, hérité des bouts de ces arrogances, de ces incapacités à être humble.
J’ai failli en crever.
Et puis, je me suis dit que réussir ma guérison, c’est comme réussir une oeuvre.
Regarder travailler le charpentier.
Si le charpentier fait le geste juste, c’est qu’il a su être un humble apprenti.
Si le charpentier est vivant, c’est qu’il a appris et appliqué humblement les règles de sécurité quand il est sur un toit.
Dans la grande ville nous ne voyons plus d’artisans, nous n’avons plus le modèle de base :
– humilité
– apprentissage
– oeuvre
– chef d’oeuvre
Une amie m’a invitée à visiter le chantier de création du château de Guédelon.
Un chantier d’artisans.
En haut d’une muraille, un artisan qui n’est pas humble est un artisan mort !
Alors, je me suis mis au boulot sur les 9 choses pour survivre.
Et j’ai survécu.
Inspiration
L’article de Jacob Z. Hess – en anglais.
https://www.publishpeace.net/p/patterns-in-stories-of-lasting-healing

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