Le mot patient vient de l’indo-européen commun kʷenth- souffrir, endurer.
Dernier entretien d’Eric avec le médecin du service des maladies orphelines :
« Eric, je dois vous dire que votre maladie est totalement inconnue des savants de la médecine occidentale.
Nous ne pouvons vous proposer aucun dispositif thérapeutique.
Mais je suis certain, et je parle en mon nom, que vous trouverez une solution à votre maladie. »
« Merci Docteur ! »
Eric va rencontrer un chamane et développer son savoir faire d’auto-chamane.
Dernier entretien d’Emilie avec le chef de service des PTSD – traumatismes post attentat, etc. :
« Chère Emilie, vous avez fait un certain nombre de séances à visée thérapeutique avec les professionnels de notre service.
Votre problème n’a pas changé : vous faites autant de cauchemars terribles.
Voici le n° de téléphone d’un « thérapeute non-conventionnel », il pourra vous aider.
Cela reste entre nous. »
« Merci Professeur ! »
Le thérapeute non-conventionnel « prend le mal » d’Emilie lors d’un travail avec transe.
Le patient du chamane est porteur d’une maladie du corps ou de la pensée ET :
– soit sa maladie est inconnue de la médecine officielle – cas d’Eric,
– soit sa maladie est connue mais le système officiel ne sait pas proposer de dispositif thérapeutique idoine – cas d’Emilie où il fallait « prendre le mal à l’occasion d’une transe« .
Il n’est pas rare que le patient du chamane soit … un médecin, etc. car, qui mieux qu’un praticien de la santé sait quand il faut aller chercher un dispositif thérapeutique « ailleurs ».
Une définition du chamane est : « celui qui a traversé sa propre blessure« .
Le patient du chamane a besoin d’un médiateur qui a traversé sa propre blessure.
Le chamane n’est donc jamais en concurrence avec les thérapeutes de l’hôpital ou de la ville dont la formation ne comporte pas « traverser sa propre blessure ».
Jean-Pierre Meyran, chamane, dit : « Je me rends compte que j’attire souvent des personnes « à symptômes flous », dans le sens où elles ne savent pas trop ce qu’elles sentent ou veulent, qui se sentent comme en exil sur cette Terre, ou plus exactement dont l’âme elle-même est en exil, on ne sait plus où, ou auprès de qui. » (1)
Certains parlent de thérapie par le « recouvrement de l’âme ou des âmes ».
Il y a également le patient pris par un sort, par un diaboloss.
Notes
(1) in Sources n°13 décembre 2009
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