Le marin solitaire témoigne des visions qu’il a eues pendant son périple ; l’ingénieur dans la salle très isolée entend des voix ; je nomme xénophanies ces « apparitions » qui sont le fonctionnement normal du cerveau profond que Julian Jaynes nomme « bicaméral ».
Habituellement on nomme les xénophanies des « hallucinations » mais le mot est trop lié à l’idée d’une pathologie.
Le savoir populaire est riche de connaissances sur les xénophanies.
Elles peuvent se produire par interprétation de sons naturels – vent, vagues, tonnerre, etc. – ou de sons humains.
Le chanson Le p’tit bois ou Et moi de m’encourir raconte des xénophanies.
Voir l’article sur Julian Jaynes.