Plan de vie et plantes de vie

Illustration : Les études des sociologues montrent que les « gens » – en particulier les jeunes – sont en demande d’information sur les aliments et les plantes qui peuvent protéger leur santé

Quatre heures du matin, une question me vient :

• Y-a-t-il – en ligne – un article qui présente la liste des plantes tueuses de cellules malignes ?

Un coup d’oeil me montre que la réponse est :

• Il n’existe pas de liste des plantes tueuses de cellules malignes !

Donc, ma question change :

• Combien d’articles – en ligne – parlent à la fois de deux plantes tueuses de cellules malignes ?

La réponse est proche de :

• Aucun article ne parle à la fois de deux plantes tueuses de cellules malignes !

En effet le nombre d’articles trouvés avec les deux noms concerne d’autres vertus des plantes.
Par exemple une vertu anti-malaria.

Nous sommes donc au coeur du « à la fois » de la Seconde Médecine.

Pendant des dizaines de milliers d’années, les chamanes ont utilisé à la fois plusieurs plantes.

Aujourd’hui, on voudrait se soigner avec 1 truc : ça n’existe pas !

Explication du tableau

Ligne 1
Colonne 1 : La plante 1 – par ordre alphabétique
Colonne 2 : G Nombre d’articles en ligne avec le nom de la plante selon Google
Colonne 3 : M Nombre de publications académiques dans MedLine / PubMed
Colonne 4 : La plante 2
Colonne 5 R ; La requête Google Exemple : q= »Artemisia+annua »+ »Garcinia+cambogia »
ou, plus simplement, « Artemisia annua » « Garcinia cambogia »
Colonne 6 : Le nombre d’articles qui contiennent les deux noms de plante
Colonne 7 : Le nombre de publications qui contiennent les deux noms de plante
Ligne 2
La plante 1 est la même, la plante 2 est la suivante par ordre alphabétique

Plante 1	G	M	Plante 2	R	G	M
Artemisia annua	1,6M		Garcinia cambogia	R	93k
Artemisia annua			Geissospermum Vellosii	R	77
Artemisia annua			Pittosporum angustifolium	R	42
Artemisia annua			Pleiocarpa pycnantha	R	16
Garcinia cambogia	8,5M		Geissospermum Vellosii	R	46
Garcinia cambogia			Pittosporum angustifolium	R	11
Garcinia cambogia			Pleiocarpa pycnantha	R	3
Geissospermum Vellosii	6,2K		Pittosporum angustifolium	R	0
Geissospermum Vellosii			Pleiocarpa pycnantha	R	12
Pittosporum angustifolium	12k		Pleiocarpa pycnantha	R	3
Pleiocarpa pycnantha	80

Ce tableau est à compléter avec d’autres plantes tueuses de cellules malignes :
« taraxacum » « cancer » 1 M R le pissenlit / dandelion
« asteraceae » « cancer » 1,3 M R famille du pissenlit !!! Dandelion familly
« nigella sativa » « cancer » 340 K R
« pittosporum tobira » « cancer » 589 K R

Plantes culinaires, alicaments

Ne sont pas dans l’objet de cette étude.
« turmeric » « cancer » 16,3 M R Curcuma
« cayenne Pepper » « cancer » 1,3 M = « Capsicum annuum » « cancer »
« saffron » « cancer » 5,2 M
« oregano » « cancer » 2,3 M
« garlic » « cancer » 24 M
« onion » « cancer » 21 M
Voir Kaefer & Milner – référence ci-après

Références

Traditional medicines: Science meets culture Congrès World Journal of Traditional Chinese Medicine 2015 Article en ligne

Compendium of botanicals Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA en anglais European Food Safety Authority) 

30th International Symposium on the Chemistry of Natural Products November 2018 Athena Greece 636 pages en ligne

Kaefer CM, Milner JA. Herbs and Spices in Cancer Prevention and Treatment. In: Benzie IFF, Wachtel-Galor S, editors. Herbal Medicine: Biomolecular and Clinical Aspects. 2nd edition. Boca Raton (FL): CRC Press/Taylor & Francis; 2011. Chapter 17. Available from: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK92774/

Notes

(1) Il y a deux catégories de plantes.
Les plantes culinaires d’usage courant pour lesquelles il existe de nombreux articles synthétiques.
Les plantes non-culinaires qui font l’objet du présent article.
***
Je dis bien « est proche de »
En particulier parce qu’une plante peut avoir deux noms botaniques très officiels différents.
La constatation est, de toute manière, qu’il y a un « silence de mort » sur « comment sauver sa vie à l’aide d’une polythérapie comportant des plantes tueuses de cellules malignes ».
Et la seconde constatation est que nous sommes les seuls à faire ce travail.