Faut-il tuer la vésicule biliaire ? La cholécystectomie

Quand le chirurgien dit « vous êtes tranquille »

Chaque année, les chirurgiens français extraient plus de 100 mille vésicules biliaires – cholécystectomie.
Donc … environ 10 millions de français n’ont plus de vésicule biliaire.
Si 10 % d’entre eux ont des séquelles, cela fait 1 millionsde français qui souffrent suite à une opération peut-être parfaitement inutile – Sangiorgio et coll 2023.

Quand c’est pas tranquille du tout

Dans les hôpitaux, les bactéries qui se moquent des antibiotiques se portent bien !
Combien de français entrent à l’hôpital pour une « petite bricole » et sortent les pieds devant ?
Chut !!! Faut pas le dire !!!
N.B. : Mon ami C. a eu de la chance, on lui a juste coupé une jambe infectée par la fameuse bactérie nosocomiale.
Donc on peut mourir d’une « petite ablation de la vésicule biliaire ».

Je trouve un article de Parkanzky et col. édifiant !

Chaque année, aux Etats-Unis, les opérations de vésicule biliaire entrainent  3 mille décès.
Probablement 300 décès par an en France pour une opération « inutile » !!!

Vivre sans vésicule biliaire est un enfer !

Le stock de bile dans la vésicule est indispensable pour digérer les graisses.

Trois problèmes

Problème 1 La vésicule nécessaire pour assimiler des nutriments vitaux.

On a une dynamique en cinq temps :

1. Pour résister aux microbes et aux cellules malignes il faut des défenses immunitaires béton
2. Pour avoir des défenses immunitaires béton il faut assimiler les oméga 3, la vitamine E, etc.
3. Tous ces éléments sont solubles dans les graisses dont il faut bien digérer les graisses
4. Pour bien digérer les graisses il faut une bonne vésicule biliaire 
5. Si je subis une ablation de vésicule biliaire mon risque de tumeur et mon risque d’infection sont augmentés.

Effectivement, certaines tumeurs sont plus fréquentes chez les gens sans vésicule biliaire – Zhang 2017.

Une autre étude montre que le risque existe également pour les personnes avec des calculs biliaires. Ruhl 2011
Cela veut dire qu’il faut vraiment s’occuper des calculs biliaires mais de la bonne manière.

Problème 2 : Après l’opération, la bile est diffusée en continu dans l’intestin : problèmes !

Problème 3 : La flore intestinale est affectée par la présence de gras non-digéré.

Alors pourquoi ce « massacre » ?

Pourquoi les chirurgiens français enlèvent-ils 100 mille vésicules biliaires par an si c’est tellement nocif – à long terme – pour la santé ? Et aussi dangereux à court terme …

L’exception française : ignorer la médecine d’Hippocrate !!!

Les patients français ne sont pas informés de la méthode médicale d’expulsion décrite ci-après.
Pourtant elle est utilisée depuis des dizaines de milliers d’années !!!
En particulier un certain Hippocrate décrit la méthode …

Une application typique la Médecine totale

Observons le cas d’Astrid :

• Astrid ressent des spasmes douloureux dans le dos, en face de la vésicule biliaire.
• Son médecin généraliste lui prescrit une échographie.
• Il y a calcul et on lui prescrit l’ablation chirurgicale.
• Astrid a entendu parler de la méthode médicale d’expulsion des calculs – décrite ci-après.
• Elle trouve une naturopathe qui l’accompagne dans le procédé
• Le calcul sort de la vésicule, Astrid a une jaunisse : c’est normal.
• Elle sent que le calcul avance dans le canal cholédoque.
• Échographie de contrôle : le calcul est à la sortie – sphincter d’Oddi et risque d’obstruer le canal pancréatique, il y a danger.
• Astrid va chez l’ostéopathe qui pousse le calcul : ça fait « pop ».
• Une échographie confirme qu’il n’y a plus de calcul.

C’est tellement plus simple d’opérer ! Pourtant …

L’ablation de la vésicule n’empêche pas les calculs !

Même en l’absence de vésicule, les calculs peuvent se produire dans les voies biliaires qui sont dans le foie où la bile est produite !!!

Et ces calculs progressent et deviennent dangereux.

Soit on opère à nouveau – combien de fois ? – soit on se met à la méthode médicale d’expulsion.

Dissolution, fragmentation : confusion

Voir l’article « Calculs biliaires » de WikiPédia.

On y lit : « L‘inconvénient des méthodes de dissolution ou de fragmentation des calculs biliaires est de fabriquer des microlithiases – des petits calculs.« .

Justement, pour l’efficacité de la méthode médicale d’expulsion :

« Il faut transformer les gros calculs en petits calculs que l’on sait évacuer !« 

Certaines plantes « cassent » les calculs de la vésicule comme la plante « casse pierre » casse les calculs rénaux.

Y-a-t-il des contrindications ?

La situation de base est la suivante :

1. Soit les calculs sont petits dès le diagnostic
2. Soit on fragmente des gros calculs pour en faire des petits
3. La méthode médicale d’expulsion semble possible car les calculs sont suffisamment petits, etc.
4. Le patient – pour différentes raisons – est motivé à tenter la méthode médicale  d’expulsion
5. Le patient fait sérieusement la méthode
6. Soit cela fonctionne = les calculs sont éliminés soit il y a un blocage quelque part et l’opération est inévitable
7. Ce peut être une opération plus légère de libération d’un calcul par voie naturelle – par la bouche.

L’idéal est de négocier ce processus avec le chirurgien.
Mais très peu de chirurgiens connaissent la méthode médicale d’expulsion des calculs.
Alors il faut se débrouiller avec l’échographe.

Dix mille ans de nettoyage des canaux biliaires

La méthode d’expulsion décrite par Hippocrate conjugue deux effets :

• provoquer une production importante de bile qui va pousser les calculs
• déclencher le réflexe d’expulsion – qui est le même que pour l’intestin ou pour évacuer des calculs rénaux !!!

1. Il faut « mettre la pression »

Les plantes dites cholérétiques amènent une production de bile par le foie donc une pression qui pousse les calculs vers la « sortie ».
Voir WikiPhyto.

Le mieux est de se faire accompagner par un-e naturopathe qui connait bien la question.
Parfois on parle de cure du foie d’Andreas Moritz.
Ici je propose les idées de base.

Cholérétiques 1
Le chardon marie, le romarin, l’aigremoine, le chicorée, l’artichaut, le pissenlit, le chardon béni.

Cholérétiques 2
L’eupatoire, l’absinthe, la petite centaurée, la mélisse se prennent en tisane. On a également, la sauge, le verge d’or, le buis, le fumeterre, le thym et le liseron des prés.

Cholérétiques 3
Le curcuma, la rhubarbe, le radis noir, la bourdaine, la menthe, le chiendent, l’oignon, la bourrache, la piloselle et la chélidoine.

2. Faire progresser les calculs

En même temps que l’on met la pression, il faut inciter la tubulure à « pomper ».
C’est le rôle des cholagogues de déclencher le réflexe d’expulsion.

Les cholagogues sont souvent les mêmes plantes/produits que l’on prend pour la constipation ou le calcul rénal.

Le sulfate de magnésium – sels d’Epsom – est très efficace !

Le jus de pruneau concentré ou le sorbitol qui en est extrait.
Le tamarin, le sené, l’aloe vera – attention il y a deux types d’extraits d’aloe vera.
Celui qui est cholagogue doit être utilisé avec précaution.

Une aventure de quelques jours

Si l’on choisit la méthode médicale d’expulsion  – cholérétique + cholagogue – il faut s’attendre à une aventure.

Il faut pouvoir être tranquille chez soi quelques jours puisque, en prime, on aura des diarrhées.

On aura également une jaunisse puisque – provisoirement – les calculs vont boucher la voie biliaire.
D’où l’intérêt de l’accompagnement d’un-e naturopathe qualifié-e en la matière pour rassurer ; en effet le médecin lambda qui voit une telle jaunisse envoie le patient à l’hôpital !

Enfin, on aura des douleurs qui peuvent être par moment intenses !!!
Prévoir des antalgiques et des méthodes antidouleur.

Surtout ne pas s’arrêter !

Un calcul qui arrive en fin de canal cholédoque peut bloquer le canal pancréatique.
Pour éviter ce risque, on surveille l’avancée des calculs par échographie.

Il faut donc gérer en parallèle :

• la méthode médicale d’expulsion avec un-e naturopathe
• le contrôle par échographie

Coup de pouce mécanique

Un ostéopathe peut aider le calcul à franchir le dernier centimètre de canal vers le sphincter d’Oddi.

On évite ainsi le risque de pancréatite.

Attention : le praticien doit être un docteur en ostéopathie.
Idéalement, on aura vu la méthode médicale d’expulsion en amont avec lui-elle.

Références

Article Maladie nosocomiale

Article Lithiase rénale

Cholérétiques sur WikiPhyto 42 articles

Cholagogues sur WikiPhyto 39 articles

Acide ursodésoxycholique – en anglais.

Comment un expert en médecine ayurvédique en parle en général – en anglais – Elite ayurved

Parkanzky M, Grimes J, Schmiedt C, Secrest S, Bugbee A. Long-term survival of dogs treated for gallbladder mucocele by cholecystectomy, medical management, or both. J Vet Intern Med. 2019 Sep;33(5):2057-2066. doi: 10.1111/jvim.15611. Epub 2019 Sep 6. PMID: 31490022; PMCID: PMC6766501. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31490022/ 

Pak M, Lindseth G. Risk Factors for Cholelithiasis. Gastroenterol Nurs. 2016 Jul-Aug;39(4):297-309. doi: 10.1097/SGA.0000000000000235. PMID: 27467059. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27467059/ #risques des calculs biliaires

Constance E. Ruhl, James E. Everhart Gallstone Disease Is Associated With Increased Mortality in the United States Gastroenterology February 2011 https://www.gastrojournal.org/article/S0016-5085(10)01611-2/fulltext

Sangiorgio G, Zanghì M, Dionigi G, Zanghì G. Postcholecystectomy syndrome: biliary-related complications. Minerva Surg. 2023 Dec;78(6):684-691. doi: 10.23736/S2724-5691.23.09942-2. Epub 2023 Jul 24. PMID: 37486191.

Zhang Y, Liu H, Li L, Ai M, Gong Z, He Y, Dong Y, Xu S, Wang J, Jin B, Liu J, Teng Z. Cholecystectomy can increase the risk of colorectal cancer: A meta-analysis of 10 cohort studies. PLoS One. 2017 Aug 3;12(8):e0181852. doi: 10.1371/journal.pone.0181852. Erratum in: PLoS One. 2018 Jan 17;13(1):e0191587. PMID: 28771518; PMCID: PMC5542607. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28771518/ 

 

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