Le cru, l’instinct et le métabolisme

J’ai 37 ans.
Je n’ai pas de maladie qui m’inquiète.
Par contre, je suis dans une période d’expérimentation :
– cure de raisin
– cure de jus de Rudolph Breuss
– mon premier jeune prolongé – en 2016 je tomberai gravement malade et ferai un jeune juste avec une pincée de spiruline, jeune de 45 jours : une expérience fantastique – voir article

C’est alors que je décide de faire une nouvelle expérience : me nourrir à l’instinct.
En fait, il y a deux instincts.
Les deux instincts ne fonctionnent qu’en situation naturelle – pas chez McDo, ni chez Paul, ni chez Leonidas, ni chez ma cousine restauratrice !!!
Les deux instincts ne fonctionnent que sur les aliments tels qu’ils se présentent dans la nature.
Se nourrir à l’instinct c’est se nourrir comme une antilope = pas de viande sauf les insectes et les mollusques.
On peut se nourrir « un peu » comme un félin = viande crue et poissons crus.
Au total, on se nourrit comme un grand singe avec pas mal de fruits exotiques.

Il y a donc deux instincts.

L’instinct vers l’aliment le plus important

Dernièrement, je promène le chien de mon voisin.
Je sais que j’ai besoin de manger des racines horizontales d’ortie car j’ai de l’acide urique produit par une autre plante.
J’ai des gants et un outil pour fouiller la terre.
Hunter – c’est le nom du chien – fouille la terre en même temps que moi et mange des racines.
Son instinct sait exactement de quelles plantes son organisme a besoin.
J’ai le même instinct que Hunter – l’instinct olfactif de sélection des aliments est dans mon cerveau profond qui ressemble beaucoup à celui de Hunter.

L’instinct de dose suffisante

Pour être en situation naturelle, il faut mâcher lentement.
À partir d’une certaine dose d’aliment – variable selon mes besoins, selon les saisons en particulier – le goût de l’aliment change – fade ou agressif.

C’est un phénomène très connu avec l’ananas cru.
Quand on a « sa dose » une enzyme de l’ananas se met à attaquer les parroies de la bouche : impossible d’en manger un gramme de plus.

Au bout d’un an, je suis promu par des membres du groupe : « vieil instincto qui aide les jeunes malades ». MON expérience devient une expérience à plusieurs.
Quand je deviens formateur dans les hôpitaux :
– je suis loin des jeunes malades
– je mange à la cantine !!!

Exemples

Un jour – pendant les trois années d’expérience – j’entre à pied dans un village italien pas loin de la mer.
À une distance conséquente du marché, je sens l’odeur du poisson frais.
J’achète des sardines crues et les mange sur un banc, sur la place du village.

Plusieurs fois, en entrant dans un marché, je sens de loin, en particulier certains fruits.

Je suis très attiré par les abricots que le marchand a mis dans une cagette pour les donner aux cochons car ils sont trop mûrs : leur goût est meilleur que les plus célèbres confiseries !!!

Pas évident, socialement, d’être un mangeur d’abricots pourris, de cerises pourries, de poisson et de viande crue !

Même les mangeurs de steak tartare et de carpaccio ne voient pas nécessairement le rapport !

Que reste-t-il de l’expérience ?

Ne plus manger de blé – fin 2023, je suis sur un chantier où les ouvriers mangent du pain.
Je me laisse aller : brûlures intenses au colon descendant.

Petit déjeuner avec farines crues de sarrasin, millet brun, avoine, arrowroot=maranta, souchet.

Nota bene : Si je mange trop de millet brun ça me brûle la langue comme quand on mange trop d’ananas cru.

Ne plus manger de produits laitiers – ils acidifient le métabolisme ce qui provoque l’ostéoporose !!!

Préférer la formule du Dr Jacobs = calcium + silicium + vitamine D

Ne plus manger de sucre raffiné.

Ces trois aliments déclenchent en particulier des douleurs inflammatoires.

Manger régulièrement des fruits exotiques.

Supprimer la charcuterie, les aliments industriels, les barbecues.

Faire confiance à son intuition

C’est le point de départ de la nourriture basée sur l’instinct mais c’est aussi le point d’arrivée.

Savoir tenir compte des signaux faibles de mon organisme.

Par exemple, je suis invité aux Pays Bas.

Je craque sur le pain, le fromage et les gâteaux du petit déjeuner.

Quand mon intestin commence à prendre feu, j’arrête l’expérience !!!