Thérapie d’excellence d’hier et de demain
Jeûner fait partie de l’instinct de conservation.

Les euarchonte sont nos ancêtres – 80 millions d’années.
Ils devaient ressembler à ce petit tupaia.
Au fil des millénaires, des changements climatiques et des catastrophes naturelles, les experts en jeûne ont été sélectionnés.
Comme le chat et le cheval, le tupaia jeûne quand il est malade.
L’humain occidental a honte de ses instincts même s’ils peuvent lui sauver la vie !
A part quelques individus en souffrance, les humains jeûnent pour se faire du bien, pas pour se faire du mal.
Nature et culture
Il n’y a pas plus naturel que le jeûne !
Mais les humains anti-jeûne font partie de ceux qui ont une arrogance contre la nature et le naturel.
Dans la nature, les primates ne mangent ni viande de mammifère rôtie, ni viande d’oiseau rôtie.
L’alimentation naturelle c’est manger un peu de viande crue associée à des aliments qui la rendent salutaire : carpaccio à l’huile d’olive.
Dans la nature, les primates ne mangent pas cette sorte d’OGM qu’est le blé – ni le grand-épeautre, le seigle, le kamut, etc. Ils contiennent du gluten qui est un abrasif pour la paroi intestinale.
Cette paroi devient poreuse et laisse passer des éléments qui devraient rester dans l’intestin et pas circuler dans le sang et tout l’organisme.
L’alimentation naturelle c’est manger des graines fraiches crues d’avoine, de millet brun, de sarrasin, de riz sauvage voire de petit épeautre. Faute de graines fraiches on peut manger des farines crues.
Dans la nature, les primates ne consomment pas d’huile d’arachide.
L’alimentation naturelle c’est avoir des sources très variées :
Huiles d’olive, colza, cameline, carthame, noix.
Fruits entiers : noix, noisette, amande, avocat, etc.
Dans la nature les pommes de terre crues sont toxiques et les frittes sont cancérigènes.
L’alimentation naturelle c’est varier sa consommation de racines en privilégiant les racines qui se mangent crues : patate douce, carotte, rutabaga, navet, céleri, capucine tubéreuse, chervis, chou-rave, crosne, hélianthi, panais, persil tubéreux, scorsonère et salsifis, souchet commestible, topinambour.
Il peut y avoir des intolérances avec le raifort ou la betterave rouge.
Attention : dans le Wikipédia francophone souvent l’usage cru n’est pas indiqué !!! voir « raw » dans l’article en anglais.
Cette liste impressionnante de racines montre combien le mangeur de frittes est carencé.
Il est carencé donc il a toujours faim donc il devient obèse.
La carence est la source essentielle de l’obésité.
Etre obèse n’est pas nécessairement un bon départ pour un jeûne par contre en mangeant varié on est sûr de perdre durablement du poids – parce qu’il y a satiété.
Dans la nature, les primates adultes ne consomment pas de lait.
L’alimentation naturelle c’est s’abstenir totalement de lait et de produits laitiers.
Non seulement ils sont nocifs mais totalement inutiles si l’on se nourrit de manière qualitativement riche – fruits, légumes et ce que nous venons d’évoquer.
Si l’on veut du calcium assimilable on doit acheter le composé Miner’sea qui comporte calcium + silicium + vitamine D.
Mon premier jeûne
J’ai 35 ans quand je décide d’expérimenter la cure de jus de légume.
Quelques jours après, j’ai mon neveu au téléphone qui me dit « Pourquoi ne tu ferais-tu pas un jeûne ?«
Sur son conseil, je file à la Fnac acheter le gros bouquin de Shelton.
J’attaque le jeûne = ne rien consommer sauf de l’eau riche en magnésium – Hépar, etc.
Expérience extraordinaire. Aucune faim, le cerveau qui fonctionne à 100 km/h !
Le bouquin dit « Arrêter le jeûne quand apparait la vraie faim !«
Le 21 ième jour je me réveille avec une sorte de douce hallucination d’une grande table avec des mets de couleurs multiples – voir l’illustration ci-dessus.
A midi la grande table est toujours là.
A 17 h aussi.
Je décide que c’est la vraie faim.
Un jeûne de 45 jours
J’ai tenu un journal de bord pendant les 20 premiers jours.
Je le relis à l’instant.
Finalement, il ne se passe pas grand chose d’exceptionnel.
La détoxination, un des bienfaits du jeûne
Après le lycée, je me retrouve en collocation avec Noël.
C’est un adepte du yoga et de l’alimentation saine telle qu’elle est prônée par Henri-Charles Geffroy, créateur de La Vie Claire – une revue puis une coopérative de distribution alimentaire.
Marie-Reine Geffroy, son épouse, écrit un ouvrage sur le jeûne.
Elle y raconte l’histoire extraordinaire d’Arnold Ehret déclaré incurable par la médecine et qui guérit à l’alimentation naturelle telle que je viens de la décrire et par le jeûne.
Ehret fait des expériences où il montre que les aliments animaux – viande et produits laitiers – laissent dans l’organisme un mauvais mucus qui est à l’origine de la suppuration des plaies.
Une expérience étonnante
Alors qu’Ehret se nourrit en mode alimentation naturelle, il a une blessure profonde qui ne suppure pas et cicatrise rapidement.
Il se rappelle de ses mauvais bobos d’avant et tente une expérience.
Il se nourrit quelques temps avec de la viande et des produits laitiers au menu et se coupe volontairement.
Le plaie suppure et ne cicatrise pas. Ehret fait un jeûne et la plaie cicatrise.
Ehret nomme mauvais mucus ce qui sort de la plaie quand on n’a pas une alimentation naturelle.
L’emploi du terme de mauvais mucus revient un peu mais on lit le plus souvent le terme de détoxination.
Quand on jeûne, le phénomène de désintoxication ou détoxination peut provoquer des syndromes de dépression, d’angoisse, de fatigue, de frilosité, de malaises cardiaques passagers, de nausée, céphalée, insomnie, fatigue, jambes flageolantes, palpitations, irritation cutanée, langue chargée, odeur corporelle, perturbation visuelle et auditive.
La règle est donc :
– plus j’ai une nourriture trop riche – viande, produits laitiers, sucre, céréales de type blé, etc. – plus le jeûne est indiqué pour que je retrouve la santé
– et plus le jeûne sera un enfer pour moi
Dis mois ce que tu as mangé avant le jeûne, je te raconterai ton jeûne
Pourquoi est-ce que le jeûne est une expérience tranquille pour moi ?
Parce que mon corps n’est pas « chargé » de toxines, de mauvais mucus.
Je ne consomme pas de produits laitiers.
Ces derniers constituent une charge importante.
La preuve est que le jeûneur mangeur de fromage, etc. a des selles qui puent le fromage et que l’odeur de fromage lui sort par tous les pores, les muqueuses, etc. – on les appelle les émonctoires.
Je ne consomme pas de blé, seigle, grand épeautre, kamut, etc. nous avons vu que …
Ils contiennent du gluten qui est un abrasif pour la paroi intestinale.
Cette paroi devient poreuse et laisse passer des éléments qui devraient rester dans l’intestin et pas circuler dans le sang et tout l’organisme.
L’organisme d’un mangeur de pain, de pizza et de pâtes de blé est hyper chargé de mauvais mucus .
S’il jeûne son organisme va détoxiquer tout cela, rendant le jeûne inconfortable.
Je ne suis pas un gros mangeur de viande et je la mange crue.
La viande cuite – grillée en particulier – contient des molécules cancérigènes qui chargent l’organisme
Se réparer et se préparer avant le jeûne
Si l’on se nourrir « pas naturellement » et si l’on ne veut pas vivre un jeûne trop dur il faut :
– arrêter de charger son organisme en mauvais mucus
– commencer à éliminer le mauvais mucus déjà présent
21 jours avant le jeûne, arrêter de consommer du lait et des produits laitiers ainsi que toutes les sortes de blé.
Limiter sérieusement la consommation de viande et préférer des viandes légères cuites doucement.
L’intestin doit se vider plusieurs fois par jour.
Une cause de constipation est de ne pas boire suffisamment.
Eviter les laxatifs agressif – aloe vera, tamarine, casse muette – sauf en usage bref.
Préférer les laxatifs doux – pruneau, pomme, verre d’eau tiède avec citron et huile d’olive le matin à jeun, fraises, yaourt de soja maison fait avec des probiotiques – bactéries, bicarbonate de soude, thé vert, un kiwi entre les repas, rhubarbe, psyllium, etc.
Je répète : l’intestin doit se vider plusieurs fois par jour.
Le vinaigre des quatre voleurs semble intéressant.
Voir : Cure de préparation au jeûne
Quelle durée pour le jeûne ?
Ci-dessous – complément 12 – sont décrites les phases du jeûne.
On voit qu’à chaque phase le processus biologique est différent.
– soit l’organisme puise dans les réserves de protéines – muscles
– soit dans les réserves de graisse
– soit dans « tout ce qui traine » dans l’organisme – exemple 5 lignes plus loin
Selon ce que l’on doit traiter comme maladie il sera souhaitable de faire :
– plusieurs jeûnes de trois jours
– plusieurs jeûnes de 10-15 jours
– un jeûne prolongé – dans mon cas 45 jours
Lors de ma première expérience de jeûne – 21 jours – la peau de mon pied droit est devenue marron.
Cinq ans auparavant j’ai eu un accident qui a bien démonté le dit pied.
Le jeûne a amené la digestion de l’hématome qui était resté à l’intérieur du pied.
Ce qui n’était pas digeste a été remonté à la surface !!!
Mensonges éhontés contre le jeûne
Il y a une contradiction flagrante entre ce genre d’expérience curative et les horreurs qui se disent sur le jeûne.
Le jeûne ne sert à rien et il est dangereux.
C’est ce que l’on peut lire sous la plume de médecins comme Michel Cymes ou du Professeur Pichard (1)
Pourquoi ces médecins disent-ils des mensonges éhontés en contradiction avec les recherches académiques sur le jeûne ?
Il y a plusieurs explications à cela :
1. Les phénomènes de détoxination induites par le jeûne montrent que l’organisme est plein de mauvais mucus donc que notre alimentation est toxique donc que ce que disent les diététiciens n’est pas bon pour la santé !!!
Je parle des diététiciens qui ne veulent pas déranger les habitudes de leurs patients et ne leur déconseillent pas l’excès de viande, les produits laitiers, le sucre raffiné, le blé, etc.
2. Bien évidemment les marchands de viande et de laitages n’ont pas fait de publicité pour le jeûne qui révèle que leur production est toxique.
3. L’attitude des médecins est pour le moins ambigüe. Si la réalité est « la cause majeure des maladies est la mal-bouffe » alors les traitements par médicaments de synthèse sont juste un sur-empoisonnement !
Sur-empoisonnement démontré par … le jeûne … puisque lors d’un jeûne il n’est pas rare d’excréter par tous les émonctoires des odeurs de … médicament !!!
Dangers du jeûne prolongé
Les contre-indications au jeûne prolongé sont listées en complément 7 plus bas.
Le faible nombre de médecins qui sont formés au jeûne en France est désespérant (2)
Cette extrême rareté amène le patient à :
– se former
– former son généraliste
– trouver des appuis divers auprès de personnes ayant l’expérience du jeûne
Le jeûne : un pari
Notre organisme est totalement adapté au jeûne prolongé.
Il est doté d’un système sophistiqué de protection.
Tous les organes vitaux sont protégés de la carence car l’organisme va puiser dans les réserves – graisse, tissus inutiles, etc.

Voir #jeune dans la bibliographie.
Quantité de maladies sont améliorées par le jeûne prolongé – d’où sa pratique depuis des millénaires.
Comment s’assurer que l’on ne risque rien ?
Certains médecins connaissent très bien le jeûne et peuvent être de bon conseil.
La vraie réponse est que c’est un pari.
D’un côté les bienfaits du jeûne qui peuvent être extraordinaires pour certaines pathologies.
D’un autre côté une certaine prise de risque.
Comme dit, à l’âge de 35 ans, j’ai fait un jeûne prolongé pour voir ce que c’était au cas où j’en aurais besoin plus tard.
J’ai eu confirmation qu’il y a le phénomène de la vraie faim qui est une protection contre un risque de carence dangereuse.
J’ai fait un jeûne prolongé avec spiruline de 45 jours parce que je pensais améliorer ma santé.
Il ne semble pas que ce jeûne m’ait causé le moindre mal.
Quelle bonne lecture complémentaire ?
Il y a quantité de livres sur des « gentils jeûnes » qui n’ont rien à voir avec ce dont je parle ici.
Je reste sur le livre de Shelton.
Je suis preneur de bonnes idées.
On trouve en ligne le livre de Marie-Reine Geffroy.
Le problème de la recherche académique sur le jeûne
Gueguen & col. écrivent :
… seulement quatre études respectant le principe de la randomisation ont été retrouvées dans la littérature internationale traitant du sujet, dont une seule méthodologiquement bien menée …
… D’autres études sont nécessaires, ainsi qu’une réflexion autour de la méthodologie la plus adéquate et la plus pertinente pour réaliser de telles études.
Mon regard :
Le jeûne est une expérience unique : telle personne à tel moment de sa vie fait telle expérience du jeûne.
La méthode la plus intéressante est donc l’observation de patients au cas par cas.
On trouve, dans la littérature académique, de telles observations.
La règle de base étant :
Si un patient guérit de telle maladie avec le jeûne alors mille, dix mille peuvent guérir.
Sachant que le jeûne est 1. Gratuit 2. Sans danger si l’on respecte quelques règles simples – voir la liste des contrindications ci-dessous.
Notes
(1) Toutes les références sont dans la Bibliographie
Illustration
Table de mets Wikimedia
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Tupaia_belangeri.JPEG
Compléments
Complément n°12 : Cinétique de la fasting diet therapy –
jeûne avec prise d’1,2 litres d’eau par jour
d’après le manuel à l’usage des médecins de Korchazhkina et al. [84].
La fasting diet therapy se divise classiquement en 6 étapes
- La première phase dite d’excitation, dure généralement les 2 à 4 premiers jours de jeûne et
se caractérise par une augmentation de la faim, des céphalées, des douleurs intestinales,
une sensibilité des patients à la vue et à l’odeur de nourriture, la perte de poids étant de 1 à
2 kg/jour. - La deuxième phase dite »Perestroïka », se caractérise par le passage à la cétogénèse et à
une nutrition dite endogène. La faim s’émousse. La langue devient chargée. L’haleine est
mauvaise. Bradycardie modérée et baisse de la pression artérielle peuvent s’accompagner
d’hypotensions orthostatiques. Occasionnellement, le patient développe céphalées,
vertiges, nausée et faiblesse. L’acidose associée à la chute de la réserve alcaline et
l’augmentation des corps cétoniques augmente progressivement jusqu’à 7 à 9 jours de jeûne
(pic d’acidose). La perte de poids est de 0,3 à 0,7 kg/jour. - La troisième phase dite de compensation, correspond aux 15 à 20 jours succédant ce pic
d’acidose. L’acidose métabolique est compensée, la perte de poids est de 0,2 à 0,5 kg/jour. A
environ 20 jours de jeûne survient un deuxième pic d’acidose aux manifestations cliniques et
biologiques moins prononcées que lors du premier pic.
La fin de cette phase est déterminée par des symptômes subjectifs (une augmentation de
l’appétit, critère le plus important) et objectifs (une langue propre, l’apparition d’une clarté
des yeux, l’amélioration soutenue des symptômes cliniques de la maladie existante).
L’apparition de ces symptômes, survenant pour une perte de poids de 13 à 17 % du poids
corporel initial, signale la nécessité de la reprise alimentaire.
La période de réalimentation doit durer autant que la période de jeûne ou être ≥ à
2/3 de sa durée. Là encore, elle est subdivisée en 3 étapes : - La première est dite asthénique, durant 2 à 3 jours, et consiste en une réalimentation
progressive sur fond de faiblesse et d’irritabilité. Le patient est rapidement rassasié, mais la
sensation de faim revient au bout de 15 à 30 minutes. - La deuxième phase dite d’excitation, correspond à une augmentation de l’appétit, une
satiété durant plus longtemps (3 à 4 heures), la fréquence des repas pouvant être réduite à 3
à 4/jours. Le patient commence à reprendre du poids. La force physique et l’humeur
s’améliore. - La troisième phase dite de normalisation se caractérise par une récupération des fonctions
physiologiques de l’organisme. L’appétit est modéré, l’humeur à plat et le poids stabilisé. Elle
peut durer jusqu’à 3-4 mois.
Complément n°7 : Contre-indications, effets secondaires et déterminants de la durée
du jeûne de type hygiéniste selon Goldhamer et al. [79] et Cridland [80].
Contre-indications
• malnutrition sévère ; extrême faiblesse ; anémie sévère.
• grossesse (diabète gestationnel associé à un risque de complications fœtales) ;
allaitement (inhibition de la production de lait).
• insuffisance rénale ; diabète insulino-dépendant.
• certains types de cancer (non précisés).
• certains traitements au long cours (non précisés) ; insuline, corticoïdes et traitement
hormonal substitutif thyroïdien ne peuvent être arrêtés pendant le jeûne.
• porphyrie ; déficit en acyl-CoA déshydrogénase des acides gras à chaine moyenne101
.
• syndrome d’immunodéficience aquise, cancer en phase terminale, maladie d’Alzheimer.
• peur de jeûner.
Effets secondaires mineurs et fréquents102
Céphalée, insomnie, fatigue, nausée, jambes flageolantes, palpitations, irritation cutanée,
langue chargée, odeur corporelle, perturbation visuelle et auditive. La pousse des cheveux
est habituellement arrêtée et la peau peut devenir sèche et squameuse.
Complications amenant le jeûne à être interrompu
• extrême faiblesse.
• hypotension orthostatique.
• pouls rapide, lent, faible ou irrégulier ; arythmie cardiaque.
• hypothermie prolongée ; dyspnée.
• vomissements et diarrhées ; saignement gastro-intestinal.
• décompensation hépatique ; insuffisance rénale.
• crise de goutte sévère.
• délire ; détresse émotionnelle.
Critères déterminants la durée du jeûne
• taille des réserves énergétiques ; métabolisme individuel ; âge ; sexe.
• limitation financière ; emploi du temps (travail).
• sévérité de la maladie.
L’état mental et la vitalité du patient, sa réponse au jeûne, la progression de l’amélioration
clinique ou le développement de symptômes tels que la faiblesse, associés à l’examen
clinique (quotidien), aux examens de laboratoire (hebdomadaire : ionogramme, enzymes
hépatiques et bilirubine, électrophorèse des protéines sériques, créatinine, acide urique,
glycémie, bilan lipidique, vitesse de sédimentation ; ou fonction de la clinique) ou
paraclinique (surveillance ECG des patients aux antécédents d’arythmies), sont autant de
variables concourant à rendre la durée du jeûne difficile à prédire.
NB : La période de réalimentation recommandée dure la moitié de la durée du jeûne.
Extrait de Jérome Lemar voir Bibliographie
Bilan pour jeûne
Avant
– hémogramme : à la recherche d’anémie, de maladies hématologiques.
– bilan électrolytique : en quête d’anomalies telles qu’une hypokaliémie ou une alcalose métabolique qui pourrait suggérer l’existence d’une boulimie nerveuse.
– bilan hépatique avec dosages enzymatiques (ALAT, ASAT, PAL et bilirubine) : en quête d’une maladie hépatique.
– urémie et créatininémie : à la recherche d’un dysfonctionnement rénal.
– glycémie à jeun : pour dépister un diabète.
– uricémie : afin de statuer sur l’intérêt d’un traitement hypo-uricémiant prophylactique.
Pendant – Inserm 2014
- ionogramme,
- enzymes hépatiques et bilirubine,
- électrophorèse des protéines sériques,
- créatinine,
- acide urique,
- glycémie,
- bilan lipidique,
- vitesse de sédimentation
Voir Bibliographie Lemar et Guegen & Col.
Attention !
Les savoirs que je présente ici n’ont rien à voir avec la Religion Végan hautement toxique.
Les végans menacent l’humanité et la planète, voici pourquoi ! par Paul Ariès
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