Illustration : Héraklès archer
Au commencement, cette maladie qui a failli me tuer était comme une anecdote.
Et puis, en 2022, je réalise qu’en fait elle est un prototype pour une situation de santé :
– tu as une maladie
– les premiers diagnostics de la Première médecine sont farfelus
– tu trouves le Grand Professeur Honnête GPH
– le GPH te dit : « Monsieur Bois, la Première médecine ne peut rien pour vous !!!«
– sois tu te laisse crever
– sois tu te soignes par la Seconde médecine
Où cela commence comme une vieille histoire
Le 07 novembre 2006.
Le miroir de ma salle de bain me révèle que j’ai la tête d’un vieillard agonisant.
J’ai des douleurs atroces dans les muscles des bras et du torse.
Les mêmes douleurs que celles que ressent Héraclès quand il enfile la tunique empoisonnée de Nessos.
Héraclès se suicide.
Le médecin de ville me dit « grippe », je lui dit « merci », je file au petit à hôpital où le médecin me dit « grippe », je lui dit « merci », je file au grand hôpital universitaire – j’y ai une « entrée ».
Série d’examens. Quelques jours plus tard …
Le Grand Professeur Honnête me dit :
« Monsieur Bois, la Première médecine ne peut rien pour vous !!!«
Donc, au vingt et unième siècle, la seule thérapie connue du syndrome de Nessos est … le suicide – comme Héraclès !!!
J’en ai confirmation dans plusieurs publications académiques où l’on parle de syndromes :
– avec douleurs de type Nessos
– sans amélioration par les anti-douleur disponibles
– avec suicide du patient
Éliminer les causes possibles
On ne sait rien du Syndrome de Nessos mais les deux premiers médecins disent « c’est la grippe ».
Donc c’est peut-être un virus, une bactérie, un fongique, un parasite.
Une naturopathe me propose une cure d’artémisia annua.
Il y a trois cas.
Soit la cure d’artemisia tue effectivement un agent infectieux cause du syndrome.
Soit elle tue un agent infectieux qui a profité de la situation de faiblesse du système immunitaire.
Soit elle n’a rien à tuer ; elle permet de passer à autre chose.
Thérapie métabolique cartésienne
En 2007; je prends connaissance des travaux de Béliveau.
Je commence à créer ce que je nomme « thérapie métabolique cartésienne ».
Les douleurs diminuent, le risque de suicide s’estompe.
Il faudra pas mal de temps pour que j’enrichisse la TMC.
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Crédit photo : WikiMédia
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